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Tour d’horizon des contrats d’édition

  • Photo du rédacteur: À vrai lire
    À vrai lire
  • 2 avr.
  • 4 min de lecture

Vous avez achevé l’écriture de votre roman et vous songez maintenant à la prochaine étape : la publication. Que vos rêves soient immenses et impliquent votre roman en tête de gondole de grandes librairies et des séances de dédicace à n’en plus finir ou qu’ils soient plus modestes, votre récit souhaitant simplement trouver son public pour être lu, vous n’aurez pas le choix : il vous faudra le faire éditer.


À vrai lire vous propose un petit tour d’horizon des différentes possibilités d’édition afin que vous puissiez vous y retrouver et opter pour celle qui vous convient le mieux.


(Spoiler alert, vous n’aurez pas toujours le choix, vous n’êtes pas seul décisionnaire.)



Types de contrat d’édition 


  1. Contrat à compte d’éditeur :

C’est LE contrat dont rêvent tous les auteurs qui veulent se faire éditer par une maison d’édition. Ici, l’éditeur prend en charge tous les coûts liés à la finalisation du livre (correction, modifications, couverture, maquette) et à la publication de celui-ci (impression, distribution, diffusion).

L'auteur reçoit une avance sur les droits d'auteur et touchera un pourcentage sur les ventes de son livre une fois que celles-ci auront atteint un certain seuil (entre 6 et 8 % en général).

Ce type de contrat est généralement à long terme et peut inclure des droits de revente.

 

Pourquoi ce contrat est-il si difficile à obtenir ?

Eh bien, tout simplement, parce qu’il est soumis à la loi de l’offre et de la demande. Les éditeurs veulent s’assurer que les livres qu’ils vont mettre sur le marché vont s’écouler. Et pour cela, il faut soit que votre livre réponde à une certaine demande, soit que vous bénéficiiez déjà au préalable d’une image qui rejaillira sur votre livre. Ce second cas est facilement vérifiable : il s’agit de voir le nombre de personnalités publiques, d’hommes politiques, de blogueurs ou de Youtubeurs connus qui se font éditer, peu importe que le contenu soit de qualité ou médiocre. Les gens les connaissent ; ils achèteront donc ce qui vient d’eux. Il est clairement plus difficile d’évaluer la demande. Ce sont les maisons d’édition qui le font, et ce, en fonction de leur ligne éditoriale bien sûr.


Soyez donc rassurés, ce n’est pas parce que vous avez essuyé refus sur refus que votre manuscrit est mauvais. Cela signifie simplement qu’il ne correspond pas à la ligne éditoriale de la maison d’édition, qu’il ne répond pas à la demande des lecteurs, qu’il n’arrive pas au bon moment, que d’autres romans reçus sont encore meilleurs (il y a forcément une sélection) ou que vous n’êtes pas assez connu pour faire vendre et que la maison d’édition est trop frileuse pour prendre le risque de publier un inconnu. Attention, nous ne disons pas non plus que tous les romans refusés sont bons! Sachez toutefois que de nombreux auteurs très célèbres se sont vu refuser leur manuscrit. Il en va ainsi de J. K. Rowling, mais également de Stephen King, George Orwell, Agatha Christie, John Kennedy Toole…

 

Principaux avantages et inconvénients

Avantages : pas d’investissement financier, des spécialistes qui gèrent les différentes étapes de fabrication, distribution et diffusion.


Inconvénients : faibles droits d’auteur, risque de perte de liberté en fonction du contrat (liberté d’écrire ce que vous voulez, de faire ce que vous voulez de votre livre), difficulté potentielle de récupération de vos droits.

 

  1. Contrat à compte d’auteur :

L'auteur finance la publication de son œuvre, en payant pour l'impression, la distribution et parfois le marketing. En contrepartie, l'auteur conserve une plus grande part des recettes générées par les ventes.


Le contrat à compte d’auteur a ses adeptes qui assurent qu’il s’agit là d’un moyen d’être encadré par des professionnels qui ont à cœur de faire de votre ouvrage une réussite. Ces mêmes défenseurs des contrats à compte d’auteur précisent qu’il ne faut pas les confondre avec les contrats dits participatifs, c’est-à-dire des contrats d’édition dans lesquels une participation est demandée à l’auteur. Or, vous en conviendrez, une participation est requise dans les deux cas, rendant plutôt floue la frontière entre les deux contrats.


Nous ne nous attarderons pas ici sur ce type de contrat que, chez À vrai lire, nous considérons comme une arnaque, et qui fera l’objet de notre prochain article de blog. Nous insistons toutefois sur le fait qu’il comporte un risque financier considérable pour l'auteur.

 

3.      Autoédition :

Pas de contrat ici, si ce n’est avec les différents partenaires que vous allez devoir trouver.


L’avantage de ce mode d’édition ? Vous gérez tout de A à Z. L’inconvénient de ce mode d’édition ? Vous gérez tout de A à Z. L’écriture de votre livre, bien sûr, mais également la bêta-lecture, la correction, la maquette, la couverture, l’impression, la distribution et la diffusion.


Il est très rare qu’un auteur soit en mesure de gérer tout seul ces différentes étapes. Cela signifie qu’il va devoir chercher à s’entourer de partenaires de qualité pour effectuer ce travail à sa place. Il ne faut pas se voiler la face : cela demande du temps… et de l’argent. C’est souvent là que le bât blesse, les coupures budgétaires se faisant bien souvent au détriment de la qualité.


Comme c’est un sujet qui intéresse une majorité d’entre vous, nous en ferons également l’objet d’un prochain article de blog. Nous l’aborderons alors plus en détail.

 

Conclusion

Ce qu’il faut retenir c’est qu’en réalité, si vous voulez être publiés, vous avez deux options : les maisons d’édition et l’autoédition. Vous pouvez décider de soumettre votre manuscrit aux maisons d’édition dans un premier temps et, en cas de refus, vous lancer dans l’autoédition, ou vous lancer seul directement. Dans les deux cas, À vrai lire est là pour vous accompagner. Tout savoir sur notre accompagnement jusqu’à l’édition de votre manuscrit.


Nous espérons que cet article vous a aidés à y voir un peu plus clair. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions, nous serons ravies d’y répondre : avrailire@gmail.com


Betty & Ludivine, cofondatrices d’À vrai lire

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